top of page

accueil  philosophie

Sections // ​antispécisme // les chroniques

Ce chapitre propose une approche morale et éthique des questions du spécisme et de l’antispécisme, dont voici les définitions.

Spécisme

ou « espécisme » (anglais : speciesism)

ÉTYMOLOGIE Par haplologie, du mot latin species, « espèce », et du suffixe -isme.

HISTOIRE On doit l’invention du mot spécisme au psychologue britannique Richard Ryder, qui l’emploie en 1970 dans une brochure dénonçant l’expérimentation animale et distribuée aux alentours d’Oxford. Cette notion est largement reprise et popularisée cinq ans plus tard, lorsque le philosophe australien Peter Singer publie son ouvrage Animal Liberation (La Libération Animale).

 

DÉFINITION Fidèle à l’inspiration de Ryder, Peter Singer définit le spécisme comme « préjugé ou attitude de parti pris en faveur des intérêts des membres de sa propre espèce et à l’encontre des intérêts des membres des autres espèces » (2012, p.73).

 

L’analogie avec les discriminations intra-humaines est frappante et revendiquée. « Les racistes violent le principe d’égalité en donnant un plus grand poids aux intérêts des membres de leur propre race quand un conflit existe entre ces intérêts et ceux de membres d’une autre race. Les sexistes violent le principe d’égalité en privilégiant les intérêts des membres de leur propre sexe. De façon similaire, les spécistes permettent aux intérêts des membres de leur propre espèce de prévaloir sur des intérêts supérieurs de membres d’autres espèces. Le schéma est le même dans chaque cas. » (2012, p.76-77)

En 2017, le terme fait son entrée dans le Petit Robert, avec pour définition : « idéologie qui postule une hiérarchie entre les espèces, spécialement la supériorité de l'être humain sur les animaux. PAR EXT. Mauvais traitement, exploitation des animaux ».

antiSpécisme

(anglais : anti-speciesism)

ÉTYMOLOGIE Du préfixe anti- et de spécisme.

DÉFINITION L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970, qui considère que l’espèce à laquelle appartient un animal n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu’on doit lui accorder. L’antispécisme s'oppose au spécisme et condamne en particulier l’exploitation et la maltraitance infligées par les humains au reste des animaux.

Sources :

 

  • Petit Robert 2017

  • encyclo-philo.fr

  • Wikipedia & Wiktionnaire

bottom of page